Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 1, 1911, 3e mille.djvu/183

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probable. J’obtins les taillis par des raclures qui en rendaient la nervure arachnéenne, et je fis, au premier plan, traîner des bouts de verdure désolée, dont la rareté disait l’Égypte et le désert. Quant au ciel, eh bien, une nuée immense et compacte de hannetons.

Le tableau eut un succès prodigieux, et il le méritait. Il a longtemps enrichi la collection de l’un de nos camarades, le peintre Lenoir. Et puis, il a disparu, cher monsieur Paul Gruyer, comme tant d’autres chefs-d’œuvre.