Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 3, 1912.djvu/246

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dont le bâton mirlitonesque orne ma panoplie et intrigue ma progéniture.

Quant au pseudonyme en lui-même le hasard seul en fixa le choix et il ne symbolisait dans ma pensée aucun programme métaphysique ou autre. J’étais shakespearolâtre, voilà tout. Dans l’île de Prospero, Caliban guette aussi bien qu’Ariel les naufrages et les naufragés de la mer sociale, et Ernest Renan n’avait pas encore, à cette époque, attribué à la démocratie la figure du pauvre nain inculte et difforme qu’elle se plaît aujourd’hui à réaliser sur les décombres de nos rêves.