Page:Berlioz - À travers chants, 1862.djvu/232

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en gammes descendantes d’un passage d’Alceste, où le grand-prêtre, invoquant Apollon le dieu du jour, dit :

Perce d’un rayon éclatant
Le voile affreux qui l’environne.

« Voyez-vous, disait-il, cette gamme obstinée en triples croches descendant d’ut à ut dans les premiers violons ? C’est le rayon, le rayon éclatant, qui descend à la voix du grand-prêtre. » Et ce qu’il y a de plus triste encore à avouer, c’est que Gluck évidemment a cru imiter ainsi le rayon.