n’en disconviens pas ; qu’elle montra une raison supérieure en tout, hormis dans l’amour qu’elle a pour moi. En effet, ce n’est pas une grande preuve de raison qu’elle donne là ; ce n’est pas non plus une preuve de folie, car je vais être effroyablement amoureux d’elle.
Ah, je vais l’aimer, mon cœur me l’annonce.
À son vain orgueil je sens qu’il renonce.
Je vais l’admirer,
Je vais l’adorer,
L’idolâtrer !
Fille ravissante,
Béatrice ! Ô dieux !
Le feu de ses yeux,
Sa grâce agaçante,
Son esprit si fin,
Son charme divin,
Tout séduit en elle,
Et sa lèvre appelle
Un baiser sans fin.
Ah ! je vais l’aimer, mon cœur me l’annonce.
À son vain orgueil je sens qu’il renonce.
Je vais l’admirer,
Je vais l’adorer,
L’idolâtrer.
Chère Béatrice !
Ciel ! il se pourrait…
Elle m’aimerait…
Ô joie ! ô supplice !