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n’en disconviens pas ; qu’elle montra une raison supérieure en tout, hormis dans l’amour qu’elle a pour moi. En effet, ce n’est pas une grande preuve de raison qu’elle donne là ; ce n’est pas non plus une preuve de folie, car je vais être effroyablement amoureux d’elle.


No 7. — RONDO


Ah, je vais l’aimer, mon cœur me l’annonce.
À son vain orgueil je sens qu’il renonce.
                Je vais l’admirer,
                Je vais l’adorer,
                    L’idolâtrer !
                Fille ravissante,
                Béatrice ! Ô dieux !
                Le feu de ses yeux,
                Sa grâce agaçante,
                Son esprit si fin,
                Son charme divin,
                Tout séduit en elle,
                Et sa lèvre appelle
                Un baiser sans fin.
Ah ! je vais l’aimer, mon cœur me l’annonce.
À son vain orgueil je sens qu’il renonce.
                Je vais l’admirer,
                Je vais l’adorer,
                    L’idolâtrer.
                Chère Béatrice !
                Ciel ! il se pourrait…
                Elle m’aimerait…
                Ô joie ! ô supplice !