Page:Berlioz - Correspondance inédite, 1879, 2e éd. Bernard.djvu/318

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Adieu, cher maître ; Dieu vous préserve du contact de cette race ! Ce que je vous écris au sujet des théâtres en général est tout à fait confidentiel ; d’autant plus que je n’ai trouvé au Théâtre-Lyrique, depuis le directeur jusqu’au dernier musicien de l’orchestre, que dévouement et bon vouloir.

Et cependant…

Et néanmoins…

J’en suis encore malade.


CXXIV.

À M. BENNET[1].


Paris, 22 février 1864.

Voici la lettre demandée. Je suis bien aise de vous savoir à Vienne ; Théodore pourra y profiter beaucoup en étudiant avec soin les nouveaux chefs-d’œuvre d’Offenbach qu’on y joue en ce moment avec tant de succès. Vous êtes tous bien portants ? tant mieux. Quant à moi, depuis huit jours seulement, je mène une vie passable… J’ai demandé un congé illimité au Journal des Débats ; plus de feuilletons ; les Troyens m’ont enrichi assez pour que je me donne ce luxe. Je n’ai pas mis le pied dans un théâtre dit Lyrique depuis deux mois ; je n’ai vu ni Moïse, ni la Fiancée du roide Garbe, ni les merveilles du Théâtre-Italien, ni le nouveau ballet, ni rien. Je suis en train de me

  1. Communiquée par M. Bouscatel, d’Auxerre.