Page:Berlioz - Correspondance inédite, 1879, 2e éd. Bernard.djvu/383

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Voilà la clef de l’énigme pour Catel et Boïeldieu. Auber et Cherubini ont été néanmoins pour moi, par des considérations personnelles ; mais ils éprouvaient la même influence de mon ouvrage ; Cherubini, toutefois, beaucoup moins que les autres.

Pour les membres non musiciens, ils n’y ont rien compris : c’est comme si on faisait lire Faust à P… L’autre second prix qui concourait avec moi pour le premier, n’a rien eu pour la raison contraire ; il était trop plat ; il a excité l’hilarité.

Je n’ai pas pu faire la commission de l’alcarazas ; quand je suis sorti de la loge, votre caisse de livres était déjà partie.

Je ne puis pas encore aller vous voir. Je veux terminer quelques arrangements avec Feydeau qui me donneront la latitude de demeurer plus longtemps auprès de vous.

Je vous écrirai encore dans peu. Il faut, ce soir, que j’aille passer la soirée chez Boïeldieu. Il me l’a fait promettre pour reprendre notre conversation. Il veut, dit-il, m’étudier.

À M. THÉOPHILE GAUTIER.

Vers 1845 (Sans date).

Mon cher Thé,

Les autres disent Théo, je supprime l’o et ne garde que le Thé ; première bêtise !

Je donne un concert ; deuxième bêtise !

Faites maintenant la troisième de l’annoncer pour engager