Page:Berlioz - Les Grotesques de la musique, 1859.djvu/296

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m’envoie chercher pour .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .






Un jour plus tard.


Ce n’était rien… Il s’agissait d’aller entendre la répétition générale d’un opéra en cinq actes… en cinq actes seulement !!! En conséquence, je serai très-sérieux aujourd’hui. « Tant mieux ! » direz-vous. Car vous êtes d’avis, je m’en doute, que j’ai assez divagué, assez joué avec les mots, les gens et les idées, avec des choses même qui ne comportent guère la plaisanterie ; que je dois dans une correspondance académique, musicale et morale comme celle-ci, parler de musique et de morale, au lieu de citer des chansons bachiques, pantagruéliques, fantastiques, fort peu colletées et très-peu pies, qui scandalisent les âmes dévotes, font baisser les yeux aux jeunes personnes de quinze à seize ans, et trembler les lunettes sur le nez de celles de quarante-neuf à cinquante. Écoutez, franchement, c’est la faute de M. de Pradel ; je n’ai pu résister au plaisir de vous faire connaître un couplet de sa chanson. J’ai dû aussi, tout naturellement, choisir