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VII


Il traverse à grands pas le jardin, qu’un nuage assombrit. Il reparaît sur le seuil.

— Le voilà ! s’écrie celle qui l’attendait, le cœur battant.

Elle s’avance vers lui, s’arrête, frappée jusque dans son espérance à la vue de ce visage altéré, où elle ne lit qu’une volonté farouche, visage de héros, non de saint. Mais lui, sans baisser sur elle son regard, va droit vers la porte fermée, derrière la grande table de chêne, et, la main sur la poignée, d’un signe, arrête sur place son confrère intimidé. La porte s’ouvre sur la chambre obscure et muette, dont les persiennes sont closes. Une seconde, la bougie vacille au fond. Il entre et s’enferme avec le mort.

La pièce, aux murs blanchis à la chaux, est étroite et profonde ; c’est l’arrière-cuisine, où le