Page:Bernhardt - Mémoires, ma double vie, 1907.djvu/527

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macabres, et d’adieux à la Chérie ! à l’Idole ! à l’Étoile ! à la Zimm boum boum !... etc., etc.

Tout cela est tellement fou, que j’en reste confondue. Je n’avais pas lu la plupart de ces articles, mais mon secrétaire avait ordre de découper, et de coller sur des petits cahiers, tout ce qui s’écrivait en mal ou en bien à mon propos. C’est mon parrain qui avait commencé ce travail quand j’étais entrée au Conservatoire, et je le fis continuer après sa mort !

Heureusement que je trouve de belles et nobles pages dans ces milliers de lignes.

Des pages écrites par J.-J. Weiss, Zola, Émile de Girardin, Jules Vallès, Jules Lemaitre, etc., etc.. Et des vers de beauté, de grâce et de justice, signés par Victor Hugo, François Coppée, Richepin, Haraucourt, Henri de Bornier, Catulle Mendès, Parodi, et plus tard, Edmond Rostand.

Je ne pouvais ni ne voulais être tuée par les calomnies et les mensonges ; mais j’avoue que je prenais une joie infinie dans l’appréciation bienveillante et élogieuse que me témoignaient les esprits supérieurs.