Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1920.djvu/121

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petit le cerf, ce lui dit-il. Poésies inédites.

Et la chasse allait, allait, claire étant la journée, par les monts et les vaux, par les champs et les bois ; les varlets courant, les trompes fanfarant, les chiens aboyant, les faucons volant, et les deux cousins côte à côte chevauchant, et perçant de leurs épieux cerfs et sangliers dans la ramée, de leurs arbalètes hérons et cigognes dans les airs.

« Cousin, dit Hubert à Regnault, il me semble que, pour avoir scellé notre paix ce matin, vous n’êtes point en gaîté de cœur ?

— Oui-dà ! » lui répondit-on.

Regnault avait l’oeil rouge d’un fou ou d’un damné ; Hubert était soucieux ; et la chasse toujours allait, toujours allait, claire étant la journée, par les monts et les vaux, par les champs et les bois.

Mais voilà