inflammations, qui s’allument, ou de nouvelles vapeurs, qui s’élèvent. On prétend que les sécondes sécousses sont toujours plus fortes que la prémière[1]. C’est que le feu de la première matière, ou l’effervescence, quoique peu considérable, suffit pour hâter la fermentation, ou l’inflammation d’une plus grande quantité. Si c’est une effervescence, une trop grande quantité d’eau, dans l’amalgame souterrain, arrête la fermentation, en noyant ces matières. Cette eau étant écoulée, dissipée, ou élevée en vapeurs, l’effervescence recommence & avec elle la prémière cause des agitations.
Retours des secousses à Lisbonne en 1755.
Le 1. Novembre 1755. les prémières sécousses commencèrent à Lisbonne à 9 heures 36 minutes du matin. Elles furent d’abord très-fortes & très-pressées, pendant près de deux minutes. Durant l’espace de 3 à 4 minutes les sécousses
- ↑ Voyages de Don Ulloa. T. I. p. 473.