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est très petite, et ne contient (selon une analyse très exacte que j’ai faite de ce gaz) que 5 2/8 pour cent de l’hydrogène.

Veuillez, Monsieur, regarder ces doutes que je vous ai communiqués comme de simples objections fondées sur mes expériences, et persuadez-vous que mon intention se joint à la vôtre pour découvrir la vérité.

J’ai nouvellement fini une analyse du fer fondu (cast iron). J’ai réussi à trouver un moyen de déterminer avec assez d’exactitude la quantité de charbon qui entre dans sa composition ; j’ai trouvé que le fer fondu ne contient pas d’oxygène, comme on a longtemps supposé ; mais qu’au contraire il contient un peu de la base de magnésie, et une portion assez considérable de la base de la silice. Le charbon s’y trouve, non dans l’état du diamant, mais dans celui du graphite, car brûlé avec du salpêtre, il donne exactement 100 p. l’acide carbonique pour 28 p. de charbon.

La silice consiste en 0,51 de base (Silicium) et 0,49 d’oxygène ou à peu près. Cette grande quantité d’oxygène nous fait voir pourquoi elle ne forme point de sels avec les acides, quoiqu’elle se combine avec les alkalis, les terres et quelques oxydes métalliques.

Dans le cahier de mars 1809 du Philosophical Journal j’ai lu une espèce de critique de mon hygromètre par M. J. Gough12, et je suis ravi de me voir traité presque de la même manière que ce même auteur a traité M. Dalton, pour lequel j’ai une grande vénération. — Quant à cet hygromètre j’ai trouvé que les thermomètres qu’on fait à Copenhague en forme de montres, et que je suppose que vous connaissez, s’appliquent parfaitement bien à l’hygrométrie en les employant selon les mêmes principes que le thermomètre de mercure. —

Par le journal de Nicholson, ainsi que par votre dernier traité, j’ai appris la manière par laquelle vous vous procurez le potassium sans l’intermédiaire de la pile13. Si je ne vous importune point, ayez la bonté de m’en donner une description un peu plus étendue. J’aurais sans doute