Page:Besant - Des religions pratiquées actuellement dans l’Inde.djvu/363

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instruite sans risquer de perdre la foi de leurs ancêtres, ou sans être forcées de subir l’intrusion d’autrui dans leur propre religion ; elles devraient être instruite par des ascètes de leur propre confession. Certes, nulle vocation n’est plus noble, cela constituerait un avantage pour l’Hindouisme.

Et maintenant, comment l’ascète devra-t-il mourir ? En se laissant mourir de faim. Il ne doit pas attendre que la mort le touche, mais lorsqu’il a atteint le point où, dans son corps actuel, il ne peut plus faire de progrès, lorsqu’il est parvenu à cette limite du corps, il doit le mettre de côté et sortir du monde par la mort, en se laissant volontairement mourir de faim.

Voici brièvement et très impartialement résumée une noble et grande religion qui, en fait, est d’accord sur presque tous les points avec l’Hindouisme ; et cela est si bien le cas que dans l’Inde septentrionale les Vaishyas Djaïns et Hindous mangent ensemble et se marient entre eux. Ils ne se considèrent pas comme appartenant à des religions différentes et nous trouvons, dans les Collèges Hindous, des étudiants Djaïns, des pensionnaires Djaïns, qui vivent avec leurs frères hindous et con-