Page:Besant - Des religions pratiquées actuellement dans l’Inde.djvu/395

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L’espace lui-même (est ton) plateau ; le soleil et la lune (tes) lampes :
L’armée des étoiles les perles, ô père.
La brise odorante des munis Malaya est (ton) encens ;
Le vent agite (som chawri (sur toi) ;
Toute la végétation de la forêt (littér. le royaume végétal) te fournit de fleurs, ô Lumière !
Quel sujet de réjouissance (A’vati ou hymne de louange), Ô destructeur de la crainte (ou samsarâ) ; l’Anatat Shabdha (sans son, ou son qui n’a pas été frappé) résonne comme (les) timbales.
Tes yeux sont milliers, mais non ! non ! tu n’en as pas,
Tes formes sont milliers ; mais non ! non ! tu n’en as pas,
Tes pieds sacrés sont milliers ; mais non ! non ! tu n’en as pas,
Tu es sans narines (littér. dénué du sens de l’odorat) et cependant tu as mille narines ;
Cette œuvre merveilleuse qui est la tienne (nous) transporte.
En toutes choses, Ô gloire ! est la Lumière.
En chacun, la lumière de cette (Lumière) rayonne.
En présence du Gourou (ou grâce à l’enseignement du Gourou) rayonne cette lumière ;
C’est un (A’rati) réjouissant, qui lui est agréable.

Telle est la doctrine. Elle respire le plus pur esprit de dévotion, qui, au delà de toutes les formes, atteint l’Un sans forme ; de loin en loin, on rencontre un cœur qui éprouve une plus grande passion de dévotion envers