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merveilleux chants du monde antique, qui se répercutent dans l’invisible, ces chants qui exercent leur empire sur les intelligences inférieures et s’élèvent jusqu’aux supérieures par le langage de la couleur et de la musique, — ces Gâthâs étaient chantées dans le même svara archaïque, et bien qu’elles soient perdues pour les prêtres du Zoroastrisme moderne, leur écho peut être retrouvé dans les chants akashiques. Si nous passons maintenant, — car notre examen doit forcément être précipité, — de la langue de l’Avesta à ce terme si débattu de « Zend » dont quelques-uns font une langue, tandis qu’il n’est pour d’autres qu’un commentaire, — dans quelle mesure l’érudition européenne vient-elle éclairer la question ? Quelques érudits déclarent, — et là-dessus je crains que les Parsîs modernes ne soient tentés d’être du même avis, — que le Zend n’est rien d’autre qu’une traduction et un commentaire en Pahlavi moderne, des textes anciens.

Ce terme est constamment employé pour désigner simplement cette traduction, faite, à n’en pas douter, sous la dynastie sassanide, à une époque relativement récente. Mais je suis bien aise de voir qu’un groupe d’érudits euro-