Page:Bibaud - Histoire du Canada et des Canadiens sous la domination anglaise, Vol 2, 1844.djvu/386

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de l’obligation de votre présence ultérieure en parlement provincial, et de vous exprimer mes remercîmens les plus sincères, de la diligence avec laquelle vous vous êtes acquittés de vos devoirs législatifs.

« Vos travaux ont été productifs de divers actes utiles et importants, que vous m’avez présentés pour la sanction de sa Majesté, et je remarque avec une satisfaction toute particulière, la libéralité des appropriations pour beaucoup d’objets d’un intérêt public, propres à avancer le bien général et la prospérité de la province : je n’épargnerai aucun soin pour faire que les deniers que vous avez si libéralement accordés, soient fidèlement et judicieusement appliqués aux divers objets qu’ils sont destinés à promouvoir[1].

« Vous avez pris en considération, dans le cours de la présente session, plusieurs mesures d’une importance publique, que l’urgence d’autres affaires et le manque de temps vous ont empêché de conduire à maturité ; mais je suis persuadé qu’elles engageront de bonne heure votre attention, dans la prochaine session du parlement provincial.

« J’avais l’espoir que les habitans de la province se seraient vus délivrés des inconvéniens auxquels ils peuvent être assujétis sous les ordonnances actuellement en force, par la passation d’un acte de milice, et je ne puis que regretter que cette passation n’ait pas eu lieu[2]. »

  1. Accoutumés que nous sommes à lire, ou à entendre prononcer ce mot, comme rendant le verbe anglais to promote, nous croyons qu’il signifie « avancer, faire prospérer, faire faire des progrès » : nous nous trompons : promouvoir signifie « élever à une dignité ecclésiastique ». Peut-être peut-il signifier, aux temps composés, faire monter en grade, faire passer d’un grade inférieur à un grade supérieur, en parlant d’officiers de troupes ou de milices.
  2. Des officiers de milice, destitués par lord Dalhousie, s’étaient adressés à Sir James Kempt, par lettres, pour se plaindre de leur