Page:Bibaud - Histoire du Canada et des Canadiens sous la domination anglaise, Vol 3, 1878.djvu/239

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« Votre comité a cru de son devoir de déclarer comme son opinion que la plus vive anxiété a existé, de la part du gouvernement de la mère-patrie de mettre à exécution les suggestions du comité spécial de 1828, et que ses efforts pour atteindre ce but ont été constants, et qu’il a été guidé, dans tous les cas, par le désir d’avancer les intérêts de la colonie, et votre comité a remarqué avec beaucoup de satisfaction, que quant à plusieurs objets importants, ces efforts ont réussi. C’est, néanmoins, avec un profond regret que votre comité a vu que, dans d’autres, ces efforts n’ont pas été accompagnés du succès auquel on aurait pu s’attendre, des aigreurs et des animosités s’étant malheureusement élevées, et des différens continuant à prévaloir entre les branches de la législature coloniale, ainsi qu’entre la chambre d’assemblée et le gouvernement de sa Majesté. Ces malheureuses difficultés paraissent, à votre comité, n’être pas moins propres à paralyser les progrès des améliorations dans une de nos plus importantes possessions coloniales qu’à affecter, d’une manière trop préjudiciable, l’intérêt de l’empire britannique.

« Votre comité pense qu’il remplira mieux son devoir en s’abstenant de se prononcer sur les difficultés qui continuent à exister ; il lui a semblé qu’il y a eu, de part et d’autre, des malentendus, et lorsque votre comité considère l’importance extrême qu’il y a qu’un ajustement parfait de ces différens ait lieu, il exprime son ardent espoir que, quand ces malentendus auront disparu, la plupart des difficultés actuelles n’existeront plus, ou seront arrangées à l’amiable.

« Votre comité est ainsi induit à adopter cette démarche dans la persuasion où il est qu’il conviendra mieux d’abandonner les mesures pratiques pour le