Page:Bibaud - Histoire du Canada et des Canadiens sous la domination anglaise, Vol 3, 1878.djvu/464

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à la chambre d’assemblée, avant que la résolution qui a rapport au paiement des arrérages maintenant dus pour le service de ce gouvernement, ait pris la forme d’une loi obligatoire, l’occasion de considérer de nouveau la marche qu’elle a jugé à propos de suivre, pendant les quatre années dernières, relativement aux difficultés financières de la province ; et aussi dans la ferme espérance que l’intervention opportune de cette législature préviendra la nécessité de l’exercice du pouvoir dont on se propose de revêtir le chef du gouvernement local, résultat pour l’obtention duquel, « il n’est aucun sacrifice que le gouvernement de sa Majesté ne ferait volontiers », excepté celui de l’honneur de la couronne et de l’intégrité de l’empire.[1]

« Depuis que j’ai reçu les instructions dont je viens de parler, l’affligeante nouvelle nous est parvenue de la mort d’un monarque justement chéri : peu de rois ont plus que Guillaume IV régné dans les cœurs de ses sujets : le vif et ardent intérêt qu’il a toujours pris à tout ce qui se rattachait au bonheur de ses sujets canadiens ne peut manquer d’accroître leur sentiment de douleur pour sa perte.

« L’avénement de notre gracieuse souveraine actuelle, la reine Victoria, au trône de l’empire britannique n’a produit aucun changement dans la marche qui m’avait été antérieurement prescrite.

« Les rapports des commissaires royaux sur les diverses matières qu’ils ont eu à examiner, ayant été communiqués aux deux chambres du parlement impérial, des propositions, au nombre de dix, furent, peu de temps après, introduites par les ministres, au sujet des affaires de la province.

  1. Cette énonciation, si opportune dans les circonstances, et si insignifiante, après l’adoption des résolutions de lord Russell, était-elle de lord Glenelg ou de lord Gosford ?