Page:Bibaud - Histoire du Canada et des Canadiens sous la domination anglaise, Vol 3, 1878.djvu/465

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« Dans la vue d’éviter, autant que possible, toute intervention qui n’est pas impérativement demandée, par la force des circonstances, les ministres de sa Majesté sont déterminés à ne point soumettre au parlement actuel les projets de loi qui doivent être basés sur les résolutions dont je viens de parler. Cependant, comme ils ne peuvent fermer les yeux sur la nécessité de pourvoir sans délai au paiement de la dette due par le gouvernement civil de cette province, ils ont résolu de proposer à la chambre des communes un vote de crédit pour avancer, au moyen d’un emprunt sur les fonds britanniques, la somme requise pour le paiement de cette dette. »

À la chambre d’assemblée. « Le principal objet pour lequel vous êtes maintenant réunis, est de vous fournir l’occasion, en accordant les subsides nécessaires, de rendre inutile de la part du parlement impérial, tout recours ultérieur à la huitième de la série de résolutions, auxquelles j’ai fait allusion, et je puis vous assurer que ce sera pour moi un sujet de satisfaction sincère, si vous prenez la résolution de céder à la voix réunie de la nation britannique, telle qu’exprimée par les diverses branches de la législature, ce que vous n’avez pas jugé à propos de céder à la voix de son gouvernement. »

Aux deux chambres : « Je vous répéterai ma détermination d’adhérer aux principes que j’ai choisis pour guides, lorsque je me suis adressé à vous pour la première fois. Ils sont, je le crois consciencieusement, propres à assurer à toutes les classes des sujets canadiens de sa Majesté les droits, privilèges et liberté qui leur étaient destinés par l’esprit de la constitution, et que tout ami de cette constitution doit soutenir et maintenir. »