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Dauversière (J. Leroyer de La), membre de la Compagnie de Montréal, en fut le premier moteur et l’agent général. M. Olier et lui se signalèrent à l’envi dans la fondation de Ville-Marie, et l’on doit particulièrement à M. de La Dauversière celle de l’Hôtel-Dieu. Il mourut à Montréal en 1660. C’était un homme d’une grande sainteté. Le baron de Renty, autre associé de Montréal, marcha sur ses traces.

David (Louis Olivier), avocat et journaliste, a fondé et rédigé plusieurs journaux, entre autres l’Opinion publique de Montréal, qui parut durant plusieurs années et était considérée comme l’une des feuilles les plus intéressantes de la province, tant pour sa rédaction que pour le choix de ses collaborateurs. M. David est l’auteur des Patriotes de 1837-38, ainsi que des Biographies et portraits de nos principaux Canadiens-Français. Envoyé en 1886 à l’Assemblée législative de Québec, par la circonscription de Montréal-Est, il contribua beaucoup à améliorer le sort des classes ouvrières. De taille moyenne et d’apparence délicate, on est étonné, en entendant M. David parler en public, de la force de sa voix, qui se fait entendre distinctement dans les plus grandes salles. Il a la parole facile et orne ses discours de traits d’esprit qui font qu’on l’écoute toujours avec plaisir. Il est président de la société St-Jean-Baptiste de Montréal.

Davie (A. E. B.) naquit en Angleterre en 1848. Il vint fort jeune avec son père à la Colombie Anglaise et étudia le droit dans cette province. Après son admission au barreau, il se voua à la politique. Ses brillants talents lui firent bientôt occuper un des premiers rangs. À vingt-neuf ans il faisait partie du cabinet Elliott avec le portefeuille de secrétaire provincial ; il eut plus tard celui de procureur général dans l’administration de l’hon. Smithe et, à la mort de celui-ci, en 1887, M. Davie lui succédait comme président du conseil et premier ministre de la Colombie Anglaise.

Dawson (J. W.), F. G. S., ci-devant surintendant de l’Instruction publique à la Nouvelle-Écosse, y est né en 1820 et a fait ses études à l’académie de Pictou, puis à l’université d’Édimbourg. De retour en Amérique en 1841, il voyagea avec sir C. Lyell et explora sous sa direction diverses parties de la Nouvelle-Écosse, travaux dont il rendit compte dans les Transactions de la Société géologique d’Angleterre, dont il est membre. Principal du collège