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les variétés de forme et d’aspect de chaque organe considéré dans l’état sain, dans l’état anormal et dans l’état pathologique ; et ce n’est qu’après avoir discuté et apprécié la valeur des symptômes et la nature des lésions anatomiques, que j’ai exposé, comme une dernière induction, les méthodes de traitement.

J’ai parlé le plus rapidement possible de l’évolution des organes ; et sans vouloir passer en revue tous leurs vices de conformation, j’ai particulièrement fait ressortir ceux qui pouvaient donner lieu à quelques symptômes pendant la vie, et troubler ainsi les diverses fonctions du nouveau-né.

Je n’ai traité ni des fièvres, ni des vers intestinaux, ni des maladies du système lymphatique en particulier, parce que j’ai reconnu que ces maladies, assez rares chez les nouveaux-nés et les enfans à la mamelle, appartenaient plus spécialement à la seconde enfance ou à la seconde époque de la première enfance. L’absence de toute réaction fébrile lors même qu’il existe des lésions graves chez les nouveaux-nés ; la promptitude, au contraire, avec laquelle la fièvre s’allume par la moindre cause chez les enfans qui ont dépassé l’âge de la dentition, imprime aux maladies de ces deux