Page:Biographie nationale de Belgique - Tome 7.djvu/434

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viole basse, deux hautbois et deux cors. Paris, Huet. — 4° Trois sonates pour la harpe, avec accompagnement de violon. Bruxelles, Cromm et Ceulemans. — 5° Trois sonates pour le piano, avec accompagnement de violon, op. 5. Ibid. Il laissa en manuscrit beaucoup de bonne musique d’église.


GODECHARLE (Joseph-Antoine), musicien, né à Bruxelles, le 17 janvier 1746, fit partie des artistes attachés à la chapelle royale comme premier hautbois.


GODECHARLE (Louis-Joseph-Melchior), né à Bruxelles, le 5 janvier 1748, fut basse-chantante de la même chapelle et sous-maître à l’école de dessin de Bruxelles.


GODECHARLE (Lambert-François), frère des précédents, né à Bruxelles, le 12 février 1751, mort le 20 octobre 1819. Il fit ses études musicales comme enfant de chœur de la chapelle royale, sous la direction de Croes, qui lui donna des leçons de composition. En 1771, il y devint basse-chantante et remplaça, en 1782, son père comme maître de musique de l’église Saint-Nicolas. Il a composé trois Tantum ergo, à quatre voix, deux Salve Regina, une messe solennelle, un Libera et un morceau connu sous le nom de Musique des Capucins. Ces œuvres sont restées manuscrites. En 1817, il fut nommé membre de l’Institut des Pays-Bas.

Un autre frère des artistes prénommés (Gilles ou Egide-Lambert), dont l’article biographique précède, fut un sculpteur de grand mérite.

Aug. Vander Meersch.

Fr. Fétis, Biographie universelle des musiciens, 2e édition.


GODEFRID DE TIRLEMONT. Voir Gotfrid.


GODEFRIDI (Petrus), Godefroy ou Goeyvaerts, écrivain ecclésiastique, né à Anvers vers l’année 1491, décédé dans la même ville le 14 novembre 1558. A l’âge de dix-sept ans, il embrassa la vie religieuse chez les Beggards ou Franciscains du tiers ordre, dans le couvent de sa ville natale, et fut ordonné prêtre six années après son entrée. En 1527, il fut élu gardien du couvent d’Anvers, et, en 1531, ministre général ou, comme on l’appelait aussi, provincial du chapitre de Zepperen, parce que, conformément à une bulle du pape Nicolas V, l’élection devait avoir lieu dans la maison de ce nom, située à une lieue de la ville de Saint-Trond. Le père Godefridi conserva l’une et l’autre de ces fonctions jusqu’à la fin de sa vie, et les remplit avec zèle et prudence. Il sut se faire aimer non seulement de ses religieux, mais aussi des gens du monde à cause de sa charité, qui se manifestait par une promptitude extraordinaire à secourir son prochain. Deux fois il fit le voyage de Rome pour les affaires de sa province. On assure que, vers la fin de sa vie, il fut sollicité par l’évêque de Cambrai de vouloir accepter les fonctions d’évêque suffragant ou auxiliaire et se charger des aflaires de l’archidiaconé du Brabant. Mais l’humble religieux refusa ces honneurs, et mourut paisiblement, en odeur de sainteté, à l’âge de soixante-sept ans. Il fut inhumé à Anvers, dans le chœur de l’église de son couvent, où l’on plaça sur sa tombe une longue et pompeuse épitaphe, que l’on peut lire dans Paquot, Mémoires, édition in-fol., I, p. 642, et dans Sweertius, Monumenta sepulcralia Brabantiœ, p. 176. Cette inscription funéraire a été détruite par les iconoclastes du xvie siècle.

On a du père Godefridi les ouvrages suivants :

1. Thantboexken der Christenen menschen, leerende den cortsten wech alder deuchden om te komen tot der liefden Gods, ende alle volmaectheyt des leuens. Tot Mechelen ten huyse van Aert Peeters, in die Eeghemstrate. Gheprint binnen Loven, in die Legerstraete, by my Reynier Van Diest , ghesworen boeckprinter, M. D. ende LII. xij octob. ; vol. in-8°, sans pagination, composé des cahiers portant les signatures a—bb, et orné de gravures sur bois. Le privilège d’imprimer, daté de l’année 1151, est accordé » ten versueke van M. Jan Verbruggen,