MARINE MILITAIRE, 2G2-268. MARINE MILITAIRE, 269-277. 1261 . Le service de santé aux colonies est dirigé, suivant son importance, par un médecin en chef, par un médecin principal ou par un médecin de première classe pourvu du diplôme de docteur en médecine. (D. 14 juill. 18(15, art. 39.) Les médecins en chef appelés au service colonial sont désignés d’après une liste spéciale sur laquelle figurent tous les médecins en chef provenant des médecins principaux employés en France. La durée de leurs fonctions est de trois ans. Les médecins en chef provenant de 1 enseignement peuvent être ad mis, sur leur demande, à servir aux colonies, mais ils renoncent à l’enseignement, dans ce cas, à leur retour en France. (D. 31 mai 1875, art. 19.) 263. En cas d’insuffisance numérique des offiriers appelés à occuper les emplois du service de santé aux colonies, et lorsqu il n’est pas possible de recourir aux ressources du cadre général, il est fait appel à des médecins ou à des pharmaciens auxiliaires.
. Les emplois de pharmaciens du service colonial sont remplis par des pharmaciens de ia marine. La durée des services est de dix-huit mois pour les aides-pharmaciens. (Ibul, art. 21.) 265. Les médecins et les pharmaciens principaux, les médecins et les pharmaciens de première et de deuxième classe, qui ont été affectés au service colonial, sont replacés dans le service dos ports et de la flotte après avoir servi aux colonies pendant deux ans. (Ibid., art. 22.) 266. La durée de l’embarquement, les conditions de l’inscription sur les listes d’embarquement et le départ pour les colonies ainsi que les permutations ont été respectivement déterminés dans les première, deuxième, troisième et quatrième sections du titre IX du règlement du 2 juin 1875. 267. Des emplois temporairement sédentaires, dits prévales, sont attribués dans les ports militaires, dans les établissements hors des ports et eu Algérie à des médecins de première et de deuxième classe de la marine. Pour les premiers, la durée de ces fonctions est de deux ans, et pour les seconds, d’un an. L’officier titulaire d’une prévôté est rayé temporairement de la liste d’embarquement. (Jtègl. 2 juin 1875, art. 104.)
268. Le cadre des officiers de santé comporte actuellement, d’après le budget de 1877 :
inspecteur général 14,000f f’ i »
3 directeurs du service de
santé de 1" classe. 12,000 •
directeurs du service de
santé île 2= classe 10,000 ̃ ̃
16 médecins en chef. 6,500 7,000 0,000 0 médecins professeurs 4,1)00 » 0,300 3-t médecins principaux 4,500 3,100 0,500 161 médecins de 1’= classe 3,000 a, 600 5,250 16 ;) médecins de 2c classe.. 2,000 2,400 4,000 150 ailles-médecins 1,600 1,800 2,800 2° Service pharmaceutique.
pharmaciens en chef 6,500 7,600 9,000 pjiarmaciens professeurs 4,500 ̃ 6,500 pharmaciens principaux 4,500 j,400 6,500
H pharmaciens de In classe, 3,000 3,000 5,250 16 pharmaciens de 2= classe. 2,000 2j400 4,000 19 aides-pharmaciens 1,600 1,800 â,80O ART. 18. INFIRMIERS.
. Le corps des infirmiers maritimes, créé par le décret du 19 mars 1853, pour le service des hôpitaux de la marine et des bâtiments de la flotte, a été réorganisé par un décret du 29 juin 187G. Les infirmiers doivent contracter l’engagement de servir cinq années dans le corps, suivant les conditions déterminées par la loi du 27 juillet 1872 sur le recrutement de l’armée, et le décret du 18 juin 1873 sur les engagements et rengagements de l’armée de mer. Ils sont soumis aux lois et règlements sur le service militaire. 270. La hiérarchie et le cadre des infirmiers maritimes sont fixés de la manière suivante Maîtres infirmiers 6
Seconds-niaiires infirmiers -12
Quartiers-maîtres infirmiers 72
Matelots infirmiers de 1" ; i :lasse 152 Matelots ir,Grmiers de 21 classe 153 En outre de leur solde, ils reçoivent des hautespaies d’ancienneté de service et des allocations diverses.
Sect. 6. Maistrance, gardiennage «t surveillance. A11T. 1. M-V1TRKS PlimciPVUX ENTRETENUS. 271. Le mot maître est un terme générique employé pour désigner les hommes gradés qui, sous les ordres des officiers exercent une autorité directe sur les matelots d’un équipage ou sur les ouvriers et individus de leur profession. Les mattres entretenus ont été, dans les arsenaux et établissements de la marine, depuis 1765, l’objet d’ordonnances nombreuses. La plus récente (D. du ter mars 1872) fixe leur nombre à 262, divisés en maîtres principaux de première et de deuxième classe, et en maîtres de première, de deuxième et de troisième classe. . Ils sont répartis dans les services des constructions navales i ports, Indret et Guérigny), des mouvements du port, de l’artillerie (ports, Ruelle, Nevers, La Villeneuve), des subsistances, forestier et de la Cochinchine. Leur solde varie de 1,000 à 2,300 fr.
. Les maîtres entretenus des constructions navales peuvent devenir, après concours, sousingénieurs du génie maritime. (Voy. n° 184.) AUT. 2. SYNDICS DES GENS DE MEK ET OABDES maritimes. (Voy. Syndios.)
ART. 3. GDETTEDRS DES ÉLECTRO-SÉMAPHORES. 274. Les sémaphores établis sur le littoral des cinq arrondissements maritimes sont en communication, à l’aide du code de signaux, avec les bâtiments de la marine de l’État comme avec ceux de la marine du commerce ou des marines étrangères. . Ce service a été organisé parle décret du 17 mai 18G2, le règlement du 5 mai 1867 et le décretdu 25 février 1873. Il est dirigé, dans chaque arrondissementmaritime, par le major général sous t’autorité du préfet maritime.
. Le major général a sous ses ordres, pour la direction et la surveillance du service, des capitaines de frégate ayant le titre d’inspecteurs des électro-sémaphores. Ces inspecteurs sont au nombre de huit, répartis sur tout le littoral. Le nombre des postes sémaphoriques est actuellement de 117 ; deux agents sont affectés à chaque poste pour la manoeuvre des appareils. . Le personnel des électro-sémaphores qui SOLDE SOI.DI3 SOLDK
aux
à terre, à la mer. Ml°™el.
° Service médical.
