Page:Bloy - Exégèse des Lieux Communs, Mercure de France, 1902.djvu/152

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plus été possible de les séparer et, par le phénomène de l’association et de la filiation des idées, je ne puis entendre ce Lieu Commun sans voir aussitôt les plus héroïques personnages se défiler d’une patte légère, après avoir accompli quelque rosserie grandiose. Napoléon, par exemple, après la Bérésina, ou, si on le préfère, l’aimable Néron qui n’était, je le veux bien, qu’un imbécile, mais un imbécile maître du monde et qui allait, lui aussi, son petit bonhomme de chemin planté de chrétiens en feu, comme l’a raconté Tacite, ut cum defecisset dies, in usum nocturni luminis urerentur.

Le Bourgeois, à son tour héritier et successeur de ces personnages effrayants, va son petit bonhomme de chemin vers la mort, éclairé par les étrons.


LXXX

Ne pas valoir le Diable.


Où donc est l’honnête homme qui pourrait se vanter de le valoir ? Songez que tout diable qu’il est, tout de même, il est un ange et le chef d’un grand nombre d’anges. Si l’ingénieur des ponts et chaussées que voici ou le brigadier de gendarmerie