Page:Bloy - Je m'accuse, La Maison d'Art, 1900.djvu/61

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Mais le cas du Crétin est tout autre, et, sans doute, je lui suppose bien gratuitement des intentions. Il n’a pas besoin, lui, de théories, ni de pensées, ni même de l’embryon le moins défini du concept le plus inférieur. Qu’en ferait-il ? Il est tout cul, si j’ose risquer ce trope qui, seul, rend ma pensée, et les fraudes, les étreintes vaines, les accouplements stériles, la semence jetée au hasard et qui « se dessèche », « les seaux de toilette, pleins de vie souillée, gâchée qu’on vide au cloaque », tout ce torrent de cochonneries, qu’est-ce autre chose que l’occasion, espérée vingt ans, d’un gâtisme assez obtenu pour que le mandrille, érigé moraliste transcen-