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Page:Bloy - Le Révélateur du globe, 1884.djvu/331

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APPENDICES

ce qu’en divers temps et en différentes langues on essaya sur ce noble argument, éternelle tentation de la poésie.

1854. — Le savant archevêque de Gêncs, Mgr Andrea Charvaz, prononce publiquement l’éloge de Christophe Colomb, dans un admirable discours dont le Conseil municipal vote l’impression. — La reine Maria-Amélie, son A. R. l’infante doña Maria-Luiza-Fernanda et le duc de Montpensier vont en pélérinage aux ruines du couvent qui abrita Christophe Colomb à son arrivée en Espagne.

1855. — En Amérique, l’éloge de Christophe Colomb est renouvelé plusieurs fois, à propos d’inauguration de monurents ou de statues. — En France, M. le baron Feuillet de Conches met au jour un savant travail sur les portraits de Christophe Colomb. L’illustre Père Ventura de Raulica adresse aux Italiens son manifeste : Colomb restitué à l’Église.

1856. — La première histoire complète de ce héros chrétien, rédigée par ordre du Souverain Pontife est éditée à Paris. — S. A. R. Mgr le duc de Montpensier devient le Mécène des poètes espagnols dont il a réveillé le zèle, et l’Album de la Rabida, en l’honneur de Colomb paraît à Séville sous ses nobles auspices. — Le savant professeur M. Gaultier de Claubry publie une monographie sur Christophe Colomb. — À Londres, le capitaine Alexandre Becher écrit sur ce héros.

1857. — Impressions et réimpressions des traductions de notre ouvrage à Milan et à Cadix. — Attaques violentes de la part des protestants d’Allemagne, de Genève, de Londres, d’Édimbourg et de Dublin. — Libelle lancé contre nous en

    pressions d’une grandeur inconnue, et d’imposantes magnificences où l’enthousiasme que soutient l’élévation native du sujet, se revêt constamment d’une facture large, élégante et digne, à laquelle tout lecteur décernerait le prix, si l’Académie des Jeux floraux n’avait couronné, dès l’apparition, cette éminente poésie.