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les dernières colonnes de l’église

pour préfigurer, prophétiser[1] ; ou mieux encore — ô Patriarches et Prophètes, ô Samaritaine sur mesure et toi, ô Belle Jardinière éternellement assise au coin du quai ! — le « Testament neuf » pour le Nouveau Testament[2], ainsi désigné comme un pantalon, etc., etc., etc. ; cet homme, dis-je, est un littérateur infortuné, captif d’un maître implacable.

Alors, je le répète, quel ennui sans nom ! Il faut croire que le monde catholique avait soif de s’embêter d’une façon extraordinaire. Il a donc fait un succès à cette fontaine. Dieu sait pourtant s’il est rosse, le monde catholique, et s’il traite chiennement les gens de talent ! Rappelez-vous Verlaine et le lamentable Hello. Mais dans le cas de Huysmans, il avait, avec l’infaillible flair des médiocres, subodoré le faux écrivain, de même que, dans le cas de Coppée, il ne cesse de renifler voluptueusement le faux élégiaque, tout le long

  1. La Cathédrale, p. 316. « Élie diagnostique l’Ascension par son enlèvement sur un char de feu. »
  2. Idem, pp. 67, 69, 197, 322, etc. !!!