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les dernières colonnes de l’église

Quatrième exemple : Huysmans ne conçoit pas qu’un moine écrivain soit dispensé de « se retremper dans la prose d’Hugo, de Baudelaire, de Flaubert[1] ».

Cinquième exemple et dernier, pour finir, la matière étant, d’ailleurs, inépuisable. Lire les pages 84,85 et 86 sur « l’âme des cathédrales », où il est expliqué que celles de Paris, d’Amiens, de Laon n’ont pas d’âme, tandis que celles de Rheims, de Rouen, de Dijon, de Tours, du Mans, de Bourges et de Beauvais en ont une, si on veut, mais plus ou moins agonisante et qu’il n’y a, en somme, que la cathédrale de Chartres, Notre-Dame-des-Victoires à Paris et Notre-Dame de Fourvières à Lyon, qui aient ce qui peut s’appeler des âmes. C’est un peu décourageant, on l’avouera, de se dire que la présence du Saint Sacrement ne suffit pas pour constituer une âme à toutes ces pauvres diablesses de basiliques.

Mais ne viens-je pas d’écrire la locution adverbiale en somme dont l’emploi, incroyablement

  1. La Cathédrale, p. 360.