Page:Bloy - Sueur de sang.djvu/261

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qu’on n’avait jamais vue et qu’on ne reverra pas jusqu’à la consommation des siècles.

Et lorsque enfin l’étrange forteresse attaquée par deux régiments, de tous les côtés à la fois, mitraillée, émiettée, brûlée, n’ayant plus ni toit ni fenêtre et ses murs même étant sur le point de crouler, cessa de se défendre — les Prussiens qui avaient peut-être perdu soixante hommes et qui avaient soif de fusiller au moins un rebelle capturé vivant, ne trouvèrent plus, au milieu des cendres et des plâtras, que les six cadavres mutilés de ces héroïques défenseurs d’un des derniers Salons de la vieille France.