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MARIE-ANNA LA CANADIENNE

Le confident hocha la tête et du même ton qu’il eût dit : « J’ai passé par là… » il répondit :

— Les premières amours ne durent jamais !…

Le matelot et le mousse s’éloignèrent. Jacques, un instant distrait se replongea dans la contemplation de l’océan. La lueur verte du dernier phare de la côte canadienne ne fut plus qu’un point lumineux sur l’horizon noir.

On n’entendait que le clapotis cristallin des vagues qui léchaient doucement les flancs du navire.


FIN