Page:Boethius - Consolation 1865.djvu/432

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3llg NOTES DU LIVRE II.

7 * ·.

IDEE, îlyîlllll POUT PKITCHÈS (l lldOPÈlOl] d€S P€l’SOI’lI]l].g€S Sl illustres E’...

Le mot mcerorum qu’on lit dans le texte a induit en erreur la plupart des interprètes de Boèee, qui se sont, en conséquence, évertnes à lui-trouver deux Fcinmes, \ l’appui de l’opinion que nous avons déjà exprimée à cet égard dans notre lutroduction, nous ajouterons ici qu’il scrait très-singulier que Boèce, après avoir parlé avec orgueil de ses deux beaux-pères, n’eùt pas accorde un souvenir à sa première femme, surtout si cette femme était, comme l’assurent les commentateurs, un modèle de grâces, de talents et de vertus. Le silence de Boècc s’explique parFaitement, au contraire, si l’ou lait attention que le mot.wce1·orunz a une acception plus générale que le mot Français correspondant, et qu’il est pris quelquefois pour designer le père et la mère de l’un des époux. Clest ainsi que Virgile a dit :

Saepius Audromache lerrc incomitatu soleliat. \d sncerrss, et avo puerum Astyanacta tralichat Souxeut Andromaque, sans s11ite, portait le petit Astyanax à son beau-père et à sa be/lc—7nè1·e, et le conduisait chez son aïeul. » (Éna’izz’e, cli. IT, v. 456-57.)

Le mot français beaux-parents qu’on emploie dans la conversation familière aurait pu rendre le mot latin soccmrumg malheureusement, cette locution commode n’est pas suffisamment autorise. Faute de mieux, on a dû se contenter d’un équivalent, saull à en rendre compte dans une note. ’

Nora L PA< ;1~ ; 65.

Je passe sous silence.... les dignités qui ont honoré ton adolescence....

Celles de Patrice et de Consul. La première ne contiérait pas d’attributions spéciales, mais elle était à vie ; elle donnait a ceux qui en étaient revêtus un rang distingué dans le Sénat, et les al’Fra.nchissait de la puissance paternelle. On sait que Clovis et Charlemagne même ne dédaignaient pas de prendre dans les actes publics le titre de Patrice des Romains. Nora 5. Paon 65.

F11 lI. Il 85 HI’I’HCl]€ UIIC fZt.VCllI’qu elle D ZIVHIÈ, HVHIIÈ ÈOI., accordée à personne dans une condition privée. Cela n’est pas tout à fait exact. L’an 295, sous le règne de Theodose le Grand, deux frères, Olybrius et Probinus, fils de Probus, avaient été simultanément promus au consulat. Vallinus, Cally, d’autres encore, y