376 NOTES DU LIVRE IV.
Norn 9. PAGE 219.
Enivrés d’orgueil et de gloire
Voyez ces superbes mortels
Trôner sur la pourpre et l’ivoire
Comme des dieux sur leurs autels.
’ Les traits les plus saillants de ce petit tableau sont empruntés au portrait élu tyran qui termine le livre VIH de la Republique de Platon. Nora 10. PAGE 225.
Cet envieux, tout prêt à s’emparer du bien d’autrui, même par la violence, ne ressemble-t-il pas à un loup ? Le fond de ce passage appa1·ti¢·ut encorea Platon. On en peut voir le dévelo ement dans le Timtic. Il v a yourtant cette diFfi@rence ne Boèce PP. I Cl
ne prend l’idée de la dégradation de l’homme et de son assimilation à la brute qu’au point de vue allégorique, tandis que Platon la donne pour l’expression de la réalité et prétend l’élever à la hauteur d’un dogme philosophique. Il est vrai que, pour Platon, l’assimilation de l’homme à la bête, ou plutôt Pincarnation de l’àme humaine dans la brute ne devant s’e1’fectuer qu’après la mort et à titre exprès de châtiment, Pallégorie n’était pas de mise ; toujours est-il qu’il faut savoir gré à Boèce de n’avoir pas voulu se risquer sur ce terrain dangereux, et de n’avoir em runté à la théorie du maître ne ce ui ouvait renfor-P
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cer sa propre argumentation sans trop exriter l’étonnement du lecteur. Cette réserve de Boece en pareille occasion est d’autant plus louable, que la théorie dont il s’est ins ire n’est as ro osée ar Platon co111me une U P P P P P
hypothèse plus ou moins vraisemblable qu’on puisse sans grand inconvénient rejeter ou admettre. Loin de la, Platon s’y complaisait si bien, qu’il y revient longuement dans le P/zédan, qui contient, on peut le dire, le dernier mot de l’enseignement de Socrate. Il faut donc conclure de cette observation que Boève n’etait pas aussi dépourvu de sens critique qu’on a bien voulu le dire, et qu’il nïitait pas toujours dispose à jurer in verba mngiszri.
Nora 11. PAGE 233.
Si le crime, en ef’1’et, est une cause de malheur, celui-là SCPU. IléCCSS3il’€I’H€IlÈ plus Hl ?llll(;’Ul’€UX SBIT1 PlI.lS lO(lgtCHlPS criminel, et, à mon sens, l’importune des méchants serait au comble, si la mort ne venait enfin mettre un terme à leur méchanceté.
