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V

AVERTISSEMENT
PLACÉ, DANS L’ÉDITION DE 1694, À LA SUITE
DE LA PRÉCÉDENTE PRÉFACE.


AU LECTEUR.

J’ai laissé ici la même préface qui étoit dans les deux éditions précédentes, à cause de la justice que j’y rends à beaucoup d’auteurs que j’ai attaqués. Je croyois avoir assez fait connoitre, par cette démarche où personne ne m’obligeoit, que ce n’est point un esprit de malignité qui m’a fait écrire contre ces auteurs, et que j’ai été plutôt sincère à leur égard que médisant. M. Perrault néanmoins n’en a pas jugé de la sorte. Ce galant homme, au bout de près de vingt-cinq ans qu’il y a que mes satires ont été imprimées la première fois, est venu tout à coup, et dans le temps qu’il se disoit de mes amis, réveiller des que-