Page:Boileau - Œuvres poétiques, édition 1872.djvu/85

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commun ? Faudra-t-il applaudir indifféremment à toutes les impertinences qu’un ridicule aura répandues sur le papier ? Et au lieu qu’en certains pays on condamnoit les mechans poëtes à effacer leurs écrits avec la langue, les livres deviendront-ils désormais un asile inviolable où toutes les sottises auront droit de bourgeoisie, où l’on n’osera toucher sans profanation ?

J’aurois bien d’autres choses à dire sur ce sujet ; mais, comme j’ai déjà traite de cette matière dans ma neuvième satire, il est bon d’y renvoyer le lecteur.