Page:Bois - L'Île d'Orléans, 1895.djvu/9

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ment récompensé de ses durs labeurs par le plaisir qu’il éprouvait à aider un collaborateur et à obliger un ami.

La mort l’a surpris avant qu’il ait eu le temps de compléter les nombreuses études qu’il avait commencées, entre autres, ses intéressantes Biographies des évêques du Canada, dans lesquelles il avait traité avec une grande hauteur de vue, une sagacité remarquable et une abondance de détails pour la plupart inédits, des questions d’un ordre très élevé se rattachant à l’histoire politique et surtout à l’histoire ecclésiastique du pays.

Toutes ces richesses ne sont cependant pas perdues, car, en les léguant au séminaire de Nicolet, il les a placées sous la triple protection de l’amitié, de la religion et de la science, et les directeurs éclairés de cette illustre maison, désireux de perpétuer la mémoire d’un bienfaiteur et de seconder ses intentions, si non ses volontés, se feront un devoir, nous en sommes convaincu, de livrer à la publicité, sous une forme ou sous une autre, au