Page:Bois - L’Au delà et les forces inconnues.djvu/134

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
111
L’AU DELÀ ET LES FORCES INCONNUES

sonnette qui était sur la table s’élevait en tintant jusqu’au plafond ; elle en retomba brusquement dès qu’elle l’eut touché. Cette fois, le prodige avait eu lieu en pleine lumière.

La fin de la séance fut vraiment pénible. Un froid intense, parcourant circulairement la pièce, se répandit sur nos mains.

— C’est le mauvais esprit, dit la jeune fille médium, les traits bouleversés par l’épouvante, protégez-moi !

Elle semblait lutter contre une force invisible. Je saisis l’une de ses mains dans les deux miennes, tandis que le professeur de lycée s’emparait de l’autre. Malgré nos efforts, la pauvre enfant fut renversée sur le sol, et moi-même, à un certain moment, je sentis ma chaise soulevée de terre.

— Ah ! dit-elle, il vient de me mordre ! — Et dégageant sa main gauche, elle nous montra une morsure sanglante qui y était imprimée, et où restaient les marques de cruelles dents.

— Assez, dit l’oncle, quittons la pièce, il pourrait nous arriver malheur.