Page:Bois - L’Au delà et les forces inconnues.djvu/175

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
152
L’AU DELA ET LES FORGES INCONNUES

» J’ai eu moi-même un rêve que j’ai pu considérer comme un avertissement télépathique, parce qu’il s’est trouvé correspondre à une réalité douloureuse dont je demeurai fort impressionnée. Mais depuis, j’ai eu d’autre rêves analogues, qui m’ont également émue, et qui pourtant n’ont eu aucune réalisation.

» Bien des fois, j’ai eu ou cru avoir des pressentiments. Presque toujours ils se sont trouvés faux. Avec moins de bonne foi et de conscience critique, j’aurais pu aisément oublier toutes les occasions où ces pressentiments m’ont trompée, et ne me souvenir que de ceux qui se sont trouvés vrais.

» L’esprit humain aime à s’abuser. Il en a la longue habitude héréditaire, cultivée avec soin par ceux qui l’ont exploitée. Toute notre éducation, l’influence de notre milieu social nous prédisposent si bien à croire au merveilleux, nous le rendent si agréable, presque si nécessaire, qu’il faut une grande force de volonté pour réagir contre ces plis pris de notre organisme cérébral.