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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

sière. Tout mon petit monde est parti pour voir le cortège et m’a laissé seul à la maison. Car je n’ai plus guère de goût à me promener, les bras ballants, dans la foule, avec des curiosités de badaud. J’ai trouvé que le moment était opportun pour lire un petit livre dont le titre seul me paraissait être déjà un sujet d’édification : Les Petites Religions de Paris, par M. Jules Bois.

J’ai appris là, non sans quelque étonnement, qu’il y avait encore à Paris des esséniens, des gnostiques, des fidèles de la déesse Isis, des païens même. Je ne parle pas des bouddhistes. Tout le monde sait que Bouddha est en train de conquérir la grande ville, que les belles dames se pressent autour de la chaire de M. de Rosny. Mais il paraît que le bouddhisme demeure chez nous une religion éminemment aristocratique.

— Hélas ! disait mélancoliquement M. de Rosny à M. Jules Bois, c’est à peine si à Valéry-en-Gaux, où je vais me reposer l’été, j’ai trouvé un charbonnier bouddhiste !

L’impression générale qui se dégage de ce li-

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