votre fils », la vieille dame pousse un cri de douleur :
» — Mon fils est mort !… Je le pleure depuis trois ans !
» Alors, la petite paysanne, éperdue et tremblante, raconte son aventure, sa prière à Notre-Dame, sa rencontre et son entretien, sur le seuil de l’église, avec ce jeune homme, dont voici le portrait.
» On devine le dénouement. Ce n’est pas comme une servante, c’est comme une fille d’adoption que la pauvre mère accueille cette pieuse enfant, à elle adressée par son fils qui est au ciel.
Les voix de Jeanne d’Arc ont été l’objet de contestations et de discussions sans fin. Michelet se garde bien de voir en elles une ruse de cette vierge guerrière qui délivra la France de la plus terrible invasion qu’elle ait eu à subir. Il croit en leur réalité. Le même phénomène semble s’être reproduit, mais d’une façon toute per-