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LES PETITES RELIGIONS DE PARIS

Interrogé à ce propos par un reporter qui avait lu le Catéchisme positiviste, M. Zola commenta en une phrase ironique cette transformation : « Moi aussi, dit-il, je donnerai peut-être dans ces étrangetés, lorsque je serai vieux et que mon cerveau sera moins lucide. »

En fait, Littré et madame Comte prétendirent que le plus savant des philosophes n’avait pas toute sa raison lorsqu’il écrivit son testament et déifia la femme ; mais les tribunaux, pas plus que les meilleurs disciples, n’adoptèrent une aussi peu respectueuse opinion.

Cependant il me semble que si incontestablement Auguste Comte avait gardé une très sereine intelligence, son cœur subissait ces tempêtes qui frappent inexorablement l’homme mûr. Il était amoureux.

Tout amoureux subit une crise religieuse. Madame Clotilde de Vaux n’accomplit, au