Page:Boissonnas, Un Vaincu, 1875.djvu/11

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À MES FILS


J’aime, vous le savez, ce qui fait rêver au bien ; j’aime les braves gens, je crois qu’il y a toujours à gagner en la compagnie des nobles âmes, — aussi, vous l’avez sans doute deviné, le vaincu dont je veux vous parler a été un homme de cœur, un de ceux dont il faut sauver de l’oubli le bienfaisant et pur souvenir.

Et cependant, lors de la guerre qui déchira l’Amérique, ce vaincu, vous le verrez, en dé-