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Nous ne connoissons l’ame que par ses facultés ; nous
ne connoissons ces facultés que par leurs effets.
Ces effets se manifestent par l’intervention du
corps. Il est ou il paroît être l’instrument
universel des opérations de l’ame. Ce n’est qu’avec
le secours des sens que l’ame acquiert des idées, et
celles qui semblent les plus spirituelles n’en ont
pas moins une origine très-corporelle. Cela est
sensible :