Page:Bosquet - La Normandie romanesque.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Depuis que la curiosité et le goût du public se sont dirigés vers l’histoire particulière des provinces ; depuis que l’on a compris qu’il y avait là, concernant les hommes et les choses, une mine d’observations et de connaissances nouvelles à exploiter, la vogue s’est emparée surtout des ouvrages qui se rattachent à la Normandie et à la Bretagne, deux provinces qui, en dépit des divisions administratives, semblent former encore, chacune à part, un tout homogène. Cette faveur était méritée sans doute, car, s’il doit se trouver, dans quelques-unes de nos annales locales, des faits mémorables, des personnages imposants, des incidents singuliers et poétiques, c’est surtout dans l’histoire des provinces dont la nationalité énergique a résisté à tous les changements, à toutes les révolutions qu’amènent la marche des événements et le cours des siècles. Dans la persua-