Page:Bossuet oraisons.djvu/195

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davantage les conseils de celle d’Autriche ni qu’on trouvait quelque chose de plus vigoureux dans les armes et dans le courage de celle de France, maintenant que par une grâce particulière ces deux caractères se réunissent visiblement en notre faveur, je remarquerai seulement ce qui faisait la joie de la reine : c’est que Dieu avait donné à ces deux maisons d’où elle est sortie la piété en partage ; de sorte que sanctifiée (qu’on m’entende bien : c’est-à-dire consacrée à la sainteté par sa naissance selon la doctrine de saint Paul), elle disait avec cet apôtre : Dieu, que ma famille a toujours servi, et à qui je suis dédiée par mes ancêtres. (…). Que