Page:Bossuet oraisons.djvu/215

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trouvé une fille digne d’elle dans cette auguste princesse qui, par son rare mérite autant que par les droits d’un nœud sacré, ne fait avec vous qu’un même cœur. Si nous l’avons admirée dès le moment qu’elle parut, le roi a confirmé notre jugement ; et maintenant devenue, malgré ses souhaits, la principale décoration d’une cour dont un si grand roi fait le soutien, elle est la consolation de toute la France. Ainsi notre reine, heureuse par sa naissance, qui lui rendait la piété aussi bien que la grandeur comme héréditaire, par sa sainte éducation, par son mariage, par la gloire et par l’amour d’un si grand roi, par le mérite et par les respects de