Page:Bossuet oraisons.djvu/227

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Seigneur, mon cœur ne s’est point haussé ! Voilà l’orgueil attaqué dans sa source. (…) ; mes regards ne se sont pas élevés : voilà l’ostentation et le faste réprimé. Ah ! Seigneur, je n’ai pas eu ce dédain qui empêche de jeter les yeux sur les mortels trop rampants et qui fait dire à l’âme arrogante : il n’y a que moi sur la terre. Combien était ennemie la pieuse reine de ces regards dédaigneux ! Et, dans une si haute élévation, qui vit jamais paraître en cette princesse ou le moindre sentiment d’orgueil ou le moindre air de mépris ? David poursuit : (…). Je ne marche point dans de vastes