Page:Bossuet oraisons.djvu/360

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N’en augmentez pas le nombre, qui va croissant tous les jours. N’alléguez plus votre malheureuse incrédulité, et ne faites pas une excuse de votre crime. Dieu a des remèdes pour vous guérir, et il ne reste qu’à les obtenir par des vœux continuels. Il a su prendre la sainte princesse dont nous parlons par le moyen qu’il lui a plu ; il en a d’autres pour vous jusqu’à l’infini, et vous n’avez rien à craindre que de désespérer de ses bontés. Vous osez nommer vos ennuis, après les peines terribles où vous l’avez vue ! Cependant, si quelquefois elle désirait d’en être un peu soulagée, elle se le reprochait à elle-même. Je commence, disait-elle, à m’apercevoir que je cherche le paradis terrestre à la suite de Jésus-Christ, au lieu