Page:Bossuet oraisons.djvu/438

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Maintenant c’est pour les affaires ecclésiastiques qu’on les y voit entraînés ; tant le siècle a prévalu, tant l’Eglise est faible et impuissante ! Il est vrai que l’on commence à l’écouter : l’auguste conseil et le premier parlement donnent du secours à son autorité blessée : les sources du droit sont révélées : les saintes maximes revivent. Un Roi zélé pour l’Eglise et toujours prêt à lui rendre davantage qu’on ne l’accuse de lui ôter, opère ce changement heureux : son sage et intelligent chancelier seconde ses désirs : sous la conduite de ce ministre nous avons comme un nouveau code favorable à l’épiscopat ; et nous vanterons désormais à l’exemple de nos pères les lois unies aux canons.