Page:Bossuet oraisons.djvu/503

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plus grand, quoi ? son devoir et les bonnes grâces du roi. C’est ce qu’il avait toujours dans le cœur ; c’est ce qu’il répétait sans cesse au duc d’Enghien. Le voilà dans son naturel : la France le vit alors accompli par ces derniers traits, et avec ce je ne sais quoi d’achevé que les malheurs ajoutent aux grandes vertus ; elle le revit dévoué plus que jamais à l’Etat et à son roi. Mais dans ses premières guerres il n’avait qu’une seule vie à lui offrir ; maintenant il en a une autre qui lui est plus chère que la sienne. Après avoir à son exemple glorieusement achevé le cours de ses études, le duc d’Enghien est prêt à le suivre dans les combats. Non content de lui enseigner