Page:Bossuet oraisons.djvu/555

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tombe à ses pieds. Le prince, sans s’émouvoir, lui laisse reprendre ses esprits ; puis appelant la duchesse sa belle-fille, qu’il voyait aussi sans parole et presque sans vie, avec une tendresse qui n’eut rien de faible il leur donne ses derniers ordres où tout respirait la piété. Il les finit en les bénissant avec cette foi et avec ces vœux que Dieu exauce, et en bénissant avec eux, ainsi qu’un autre Jacob, chacun de leurs enfants en particulier ; et on vit de part et d’autre tout ce qu’on affaiblit en le répétant. Je ne vous oublierai pas, ô Prince son cher neveu, et comme son second fils, ni le glorieux témoignage qu’il a rendu constamment à votre mérite, ni ses tendres empressements et